Condamnée pour atteinte aux droits d’auteur, Anthropic devra verser 1,5 milliard de dollars
C’est une amende historique, un véritable coup de tonnerre dans l’univers de l’intelligence artificielle. Anthropic, le développeur de Claude AI, vient d’accepter de verser au moins 1,5 milliard de dollars pour avoir utilisé illégalement des livres afin d’entraîner son modèle d’IA générative. Une somme colossale qui pourrait bien redessiner les règles du jeu pour toute l’industrie.
Le 25 septembre, le juge fédéral William Alsup, à San Francisco, a validé provisoirement l’accord conclu début septembre entre la start-up, les auteurs, ainsi qu'ayants droit et éditeurs.
Une approbation finale est encore attendue dans les prochains mois. Le but étant de confirmer l’équité de ce compromis.
Pourquoi parle-t-on de téléchargement illégal ?
Toutes les IA s’alimentent de données : articles, conversations, et bien sûr, livres.
Sans ces matières premières, pas de réponses.
Le juge californien lui-même avait reconnu en juin que l’entraînement d’un modèle sur des œuvres protégées pouvait relever de “l’usage équitable”. Mais là où Anthropic a trébuché, c’est dans la méthode...
Au lieu d’acheter légalement les ouvrages, l’entreprise a puisé dans des bibliothèques pirates en ligne.
De cette façon, la frontière entre apprentissage et plagiat a été franchie.
Après tout, recopier sans payer reste la plus vieille copie de classe… et la plus sanctionnée.
Même avec une valorisation estimée à 183 milliards de dollars, cette amende de 1,5 milliard pourrait mettre l’entreprise en péril si d’autres plaintes viennent s’ajouter.
Comme l’a résumé Aparna Sridhar, directrice juridique adjointe d’Anthropic :
“Cet accord règle seulement des réclamations limitées sur la manière dont certains documents ont été obtenus.”
En langage clair : tout n'a pas été réglé, loin de là.
Red flag repéré côté auteurs
Les écrivains et créateurs observent l’affaire avec attention.
Le nombre de procès liés à l’IA explose, et beaucoup n’hésitent plus à réclamer leurs droits.
En juin, dans une affaire similaire, Meta avait obtenu gain de cause, le juge estimant que les arguments des plaignants n’étaient pas les bons. Mais cette fois, avec Anthropic, c'est une autre histoire.
Il est à noter que l’addition pourrait encore grimper :
Si plus de 500 000 livres sont concernés, la facture augmentera de 3 000 dollars par titre supplémentaire.
Autant dire que certains vieux romans de gare pourraient soudain valoir plus cher qu’une première édition de Proust.
Quelle suite logique selon vous ?
Cette affaire pourrait bien marquer un tournant...
Les sanctions contre Anthropic obligeront-elles la start-up à revoir l’ensemble de son contenu ?
Les autres IA suivront-elles le mouvement pour éviter la même mésaventure ?
Et surtout : si les modèles sont trop bridés, la qualité des réponses chutera-t-elle comme une mauvaise copie collée ?
Le débat est ouvert :
Entre créativité humaine et intelligence artificielle, le match juridique ne fait que commencer.
Le parallèle avec les services 100 % humains
L’affaire Anthropic rappelle une évidence : la valeur des contenus d’origine humaine reste irremplaçable.
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